Peut être considéré comme un quartier de la commune puisque les deux agglomérations se touchent, du fait des constructions nouvelles.
Le premier nom connu est « BORESSARTUS », abréviation de BOSCUS ESSARTUS (bois essarté, défriché). En 1301, on trouve le nom de BRISSARD, fief dépendant de l’alleu des Ormeaux (Osmeaux), rattaché à la paroisse d’Abondant. Les textes anciens rapportent des faits concernant la mairie de Brissard, le notaire établi à Brissard, la grange champarteresse où l'impôt sur les récoltes était prélevé…
Un endroit de la plaine, près de Brissard a conservé l’appellation de « Porte du Fort » ce qui indiquerait qu’à une époque reculée, il y aurait eu un poste avancé du Château d’Abondant (château fortifié donc).
Le livre terrier de Brissard fait mention également de quatre hameaux que nous ne retrouvons plus maintenant : le Moulin à Vent, la Poterie, la Féreterie, les Bruières.
Brissard était un pays de potiers, de tuiliers, et briquetiers, toutes ces fabrications étant réalisées avec l’argile tirée des environs immédiats. De nos jours, plusieurs noms de rue donnent encore un peu de vie à ce passé.
Pendant plusieurs siècles, depuis les premiers temps de la monarchie, la "manse" formait la principale base de la propriété rurale (habitation, dépendance et terres cultivables): voici l'étymologie de la première partie du nom. Sa seconde partie est le nom de la famille Mottier, famille très ancienne du village qui l'habita vraisemblablement de 1522 à 1800 environ. L'orthographe se décline en plusieurs variantes.
On retrouve le nom de ce hameau sur un bail de 1500 orthographié CHAHEIGNES. Selon certains, le nom primitif de cet ancien fief seigneurial situé près des Loges, indique que c’était le lieu où s’exerçait la justice du Seigneur. Pour d’autres, cela viendrait plutôt du chêne qui pouvait s’écrire chaisne, chèsne ou chaine.
Entre Chaignes et les Loges, la ferme de la Bourgeoiserie a aujourd’hui disparu. Il en est fait état dans un document de 1685 ainsi qu’au recensement de 1856. Elle a donné son nom à la rue unique qui relie les deux hameaux.
Autrefois « Mollaincourt » ou la Ferme du Moulin. C’est encore aujourd’hui une ferme, mais elle a perdu son moulin.
Nous trouvons en 1606, « Jehan PARIS, demeurant à Mollaincourt paroisse d’Abondant ». Cette ferme a appartenu aux religieux de l’Abbaye du Breuil Benoist (Commune de Marcilly sur Eure).Il existe encore à la ferme de Moulincourt les restes de la chapelle desservie autrefois par les moines du Breuil Benoist. Le chemin qui y conduit et une partie de la plaine longeant cette sente portent toujours le nom de « Sente aux Moines ».
Ce petit hameau (deux maisons) situé au Nord de celui de Chaignes, doit son nom aux carrières de grès qu’on trouvait et qui ont servi à construire l’église d’Abondant et des maisons. Dès 1600, nous trouvons « Denys Mailliard, demeurant aux Grès, paroisse d’Abondant ». En 1697, la ferme et métairie des Grez étaient louées par les commissaires de l’Hôtel Dieu de Dreux.
Ce nom est donné par la réunion de deux mots latins: firma (villa changée en forteresse) et curia (métairie).
Ce hameau se partage entre trois communes: Chérisy, Montreuil et Abondant. Seules quatre maisons le long du chemin du Four sont sur le territoire de la commune. L’une d’entre elles aurait été un relais de chasse de Diane de Poitiers. Le sous-sol est truffé de caves et souterrains taillés dans la craie.
La bordure Ouest de la commune est définie par la crête des contreforts de la Vallée de l’Eure, avec tout de même une partie au bord de rivière sur 400 mètres, au lieu-dit « LA PANTOUFLE », dont l’origine du nom correspond à la forme d’une île située à cet endroit. Ce hameau est partagé avec la commune de Montreuil.